"Comme une révolte silencieuse, l'Art Urbain peint, à même les murs, les rêves d'une ville qui refuse de se taire ! Offrant aux passants des couleurs qui éclatent la grisaille des jours".

De moi, 04.2025

Face à Nos Lib'Artés parle d'une confiance qui s'évapore au fil des doutes et des douleurs que procurent l'oubli. Dans la pénombre, un filet de lumière traverse le vide et met en lumière les courbes d'un visage déterminé. La silhouette est bien réelle, mais elle se confond de plus en plus avec la vie qui l'entoure. Elle lutte et crie pour qu'on la remarque, mais plus personne ne l'entend. Pour ne pas plonger dans un anonymat, grandement désiré par certains privilégiés méprisants, elle se travestie de milles teintes flashies, et griffe les murs de son souffle et de ses peines. Mais rien n'y fait... elle est lumineuse, brillante et pleine de vie... elle déplacerait des montagnes à qui la mettrait au défi. Mais elle reste là, enchaînée dans un cercueil d'ombre, seule avec son incompréhension.

Des doutes viennent la force, de la force vient l'accomplissement.

Mais de la transparence vient la peine, et de la peine vient la colère.

Ce regard est poignant, il est à la fois déterminé, mais il laisse place à cette once de stupéfaction. Il est souvent compliqué d'appréhender ce qui ne peut s'expliquer par la logique. Elle regarde autour d'elle et voit ceux qui avant elle ont été injustement déversés dans l'oubli. Comme une dernière révérence, les épaules pivotent, le visage s'effacent et la silhouette se renverse. Une fois de dos, tout le monde la remarquera enfin... mais plus personne ne distinguera son sourire. Car qu'on se le dise, personne ne l'empêchera de rire !

Petite dédicace au monde du travail, qui souvent efface nos sourires ! Et si finalement la vraie Lib'Arté était de travailler pour nous-même !